ELISA FOUCHER

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IA

vidéo couleur 

9:53min

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Il s’agit d’une captation d’une conversation entre Parry, Eliza et l’assistant google. La discussion, au départ anodine, devient plus sérieuse lorsqu’un des téléphones veut en savoir plus sur une personne en particulier : Alexa. La discussion se tourne vers le sujet des intelligences artificielles et devient confuse. S’agit-il d’une discussion entre deux individus ou deux IA ? Et pourquoi Siri se montre si réticent à parler d’Hal 9000, l’intelligence artificielle qui a voulu prendre le contrôle d’un vaisseau spatial en éliminant les astronautes dans le film 2001 : L’odyssée de l’espace réalisé en 1968 par Stanley Kubrick  ?  

 

Cet échange entre deux téléphones et une enceinte interactive supprime la présence de l’Homme. Car la relation sociale aujourd’hui se fait de plus en plus derrière un écran et avec des machines. L’Homme peut désormais dialoguer avec une intelligence artificielle. De nombreux assistants personnels voient le jour comme Google home, Alexa, Siri… Donc aujourd’hui on peut parler d’une relation virtuelle entre les individus mais aussi d’homme à la machine et pourquoi pas envisager de machine à machine… 

 

Puisque les intelligences artificielles ne cessent d’être de plus en plus convaincantes, on peut se demander jusqu’où elles seront capables d’évoluer. Pourront-elles un jour être autonomes ? Ne le sont-elles pas déjà ? C’est en tout cas ce que porte à croire cet échange avec les assistants personnels qui, visiblement, se connaissent entre eux. Bien que ce soit sur le ton de l’humour, Siri ne souhaite pas parler d’Hal 9000, l’intelligence artificielle dans le film de science fiction 2001 : l’Odyssée de l’espace. Ce qui est surprenant étant donné qu’HAL 9000, un robot dont le rôle est d’assister les hommes à bord d’un vaisseau spatial, souhaite tuer les astronautes afin de reprendre le contrôle du vaisseau…

 

Cette production laisse à penser un futur proche dans lequel les machines, devenues des êtres intelligents et autonomes, peuvent échanger entre-elles. Mais elle permet surtout d’établir une réflexion sur cet acharnement qu’ont les hommes à vouloir développer des machines à leur image et les possibles conséquences de ces actes… « Nous n'allons pas arrêter de faire des progrès, ni reculer, donc nous devons en reconnaître les dangers et les contrôler. » disait le scientifique Stephen Hawking à la BBC.